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Fresques du choeur de l’église

Saint Georges
donne ses biens
aux pauvres
Saint Georges
terrasse
le dragon
Saint Georges
reçoit la palme
du martyre
Conversion
et promesse
Saint Georges
renverse
les idoles

Quelques explications des symboles :

La scène se passe en 304 pendant la grande persécution de l’Église par l’empereur Dioclétien.

Le don : Saint Georges est dans la ville dont on aperçoit les murailles. Face à la persécution de l’Eglise, il se tourne avec courage vers le Christ. Il renonce à tout ce qui l’attache au monde et se donne lui même au Christ. Il quitte l’habit militaire, porte l’habit des chrétiens, la dalmatique, vêtement du diacre, et donne ses biens à un pauvre qu’il bénit. Le pauvre est le banquier du Seigneur, il transforme les biens terrestres en biens d’éternité.

Le dragon : Il est le symbole du paganisme que terrasse Georges par sa foi profonde en Jésus Christ ressuscité. En retrait, la reine Alexandra, épouse de l’empereur Dioclécien, est en prières pour la conversion du roi et du peuple. Le roi qui se convertira sera l’empereur Constantin et le peuple, l’Empire Romain.

Le martyre : Saint Georges donne sa vie. Il reçoit la palme du martyre de la sainte Trinité, et loue le Seigneur les bras levés. Le martyre est représenté par le brasier qui consume Georges; La Trinité l’est par le Père créateur de l’univers, Alpha et Oméga, origine et fin de toute chose; par le Fils, pécheur d’hommes et nourriture des hommes, représenté par le poisson; par l’Esprit Saint qui donne la paix, symbolisé par la colombe portant dans son bec un rameau d’olivier, colombe qui rappelle celle de Noë; après le déluge des persécutions elle annonce à saint Georges la paix du royaume de Dieu.

Conversion et promesse : Saint Georges est représenté au désert, dans sa vie professionnelle, dans sa vie de tous les jours. Il porte l’uniforme de militaire sous les aigles de Rome. Mais surtout il brandit de main ferme l’étendard du Christ ressuscité qui lui permet de répandre la foi autour de lui. Il regarde un scout et lui montre l’étendard du Christ. Le scout exprime un vif élan vers l’étendard du Christ. Il représente tout le peuple attentif à l’enseignement de Georges en commençant par les enfants. Sur le sol pousse le lys de la pureté du cœur, les trois fleurs du lys symbolisent la Trinité.

Le bras levé, avec la grâce de Dieu, le jeune scout s’engage à servir de son mieux, Dieu, l’Église et la Patrie ; à aider son prochain en toutes circonstances, à respecter la loi scoute. Il a pris la place du roi du récit de la légende de saint Georges et du Dragon, roi qui promettait de prendre soin des églises de Dieu, d’honorer les prêtres, d’écouter avec zèle l’office divin et de toujours penser aux pauvres. Promesse qui fut celle de tous les rois de Constantin à Louis XVI. Le chant de la promesse redit l’importance de la prière : Je veux t’aimer sans cesse de plus en plus, protège ma promesse Seigneur Jésus.

Reversement des idoles : Saint Georges portant l’habit des chrétiens renverse les idoles, aidé du feu du Ciel symbolisé par les langues de feu comme celles qui enflammèrent les apôtres au jour de la Pentecôte. La parole de Dieu invoquée par Georges, vient du Ciel et renverse la fausse idéologie qui domine le monde; elle est la Voie, la Vérité, la Vie. Symboliquement Georges tranche la tête du dragon de l’épée de la Vérité.